© Sebastian Mejia, « Quasi Oasis 017 », Santiago de Chile, 2012 | @sebastianmejiaphoto
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La nature urbaine, une utopie paradoxale

Alors que la problématique du développement durable s'est installée à tous les niveaux institutionnels dans la plupart des pays, la question de la place de la nature dans la ville constitue un élément essentiel pour ceux qui pensent et conçoivent les politiques urbaines. Pour autant, comme le soulignent ici Jean-Pierre Lévy et Isabelle Hajek, l'alliance de deux termes "nature" et "urbaine" peut paraître pour le moins paradoxale et l'est d'ailleurs assez souvent. La nature en ville relève-t-elle donc de la pure utopie dans le sens où la ville serait par définition "contre nature"? Y a-t-il, précisément en raison du contexte aujourd'hui prévalent de recherche d'un développement durable, des perspectives d'avenir à la nature urbaine? C'est ce qu'analysent les auteurs de cet article qui, après un rappel historique des visions sur les relations ville/nature, soulignent les attentes liées au développement durable et le regain des réflexions visant à réintroduire la nature en ville et dépasser les paradoxes. Souvent idéalisée et encore mal définie, la nature urbaine demeure un concept en mouvement qui, à sa façon, nourrit aussi les recompositions urbaines.
© Sebastian Mejia, « Quasi Oasis 017 », Santiago de Chile, 2012 | @sebastianmejiaphoto
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Face aux problèmes posés par l’expansion urbaine, l’injonction de rendre la ville « durable » s’est accompagnée de tentatives pour concevoir autrement les relations entre ville et nature. Depuis une trentaine d’années, on voit ainsi se développer des modes plus écologiques d’habitat humain et des conceptions urbanistiques postmodernes faisant la part belle à la « nature en ville ». Deux éléments majeurs marquent cette tendance, d’une part la recherche des méthodes les plus efficaces pour produire une ville compacte et dense afin de lutter contre la périurbanisation, d’autre part l’intégration d’espaces naturels spécifiquement urbains. Cette évolution est justifiée par une volonté de contrer les effets néfastes d’une urbanisation galopante, d’une pollution provoquée par les industries, un usage intensif de la voiture et une masse croissante de déchets ; mais aussi d’assurer une habitabilité et un bien-être aux citadins en quête de lieux de détente ou cherchant à échapper à un cadre urbain stressant, voire menaçant.

Pour autant, la mise en œuvre d’une association entre ville et nature ne va pas de soi. Pour beaucoup, la ville reste encore un danger pour la nature, comme l’évoque par exemple la dénonciation récurrente d’un étalement urbain empiétant sur les espaces agricoles ou boisés nécessaires à l’équilibre des écosystèmes. De la même façon, un milieu est perçu d’autant plus naturel que la présence de l’homme y apparaît limitée, comme si la nature était nécessairement à rechercher en dehors et dans les espaces les plus loin- tains de la ville. Bien plus, cette injonction à la ville durable, en ce qu’elle tente d’associer une revendication d’un bien-être urbain par la nature dans un contexte qui la détruit, ignore l’existence d’une nature urbaine intrinsèque à la ville. Elle porte donc en elle-même une double contradiction.

Peu visibles dans une représentation idéalisée et artificielle de la nature, ces espaces de nature ignorés constituent pourtant des éléments indispensables à la reproduction de l’écosystème urbain. Lieu de refuge des exclus de la ville, lieu de reproduction d’une faune et d’une flore non maîtrisées, cette nature urbaine est en bien des points « autarcique ». Parce qu’elle échappe au contrôle, qu’il soit social ou aménagiste, cette nature non maîtrisée apparaît comme une nature dangereuse qu’il faut rendre invisible dans l’espace urbain, faute de pouvoir la faire disparaître. Il existe donc, dans la ville, une nature légitime, artificielle, esthétisante et contrôlée, qui s’oppose à une nature illégitime non maîtrisée et dangereuse. Le paradoxe qui vise à naturaliser des villes et leur fonctionnement se double par conséquent d’un autre paradoxe dans lequel la nécessité d’introduire un écosystème urbain pro- duit une nature artificielle destructrice d’une nature spontanée. Cet article vise à montrer que cette « utopie paradoxale » loin d’ouvrir des possibles, les clôture écologiquement et socialement ; elle contribue à produire une pensée commune et consensuelle qui revendique une part de nature dans la ville, souvent dans une logique de ségrégation sociale.

L’utopie d’une nature urbaine versus une nature spontanée est consubstantielle à la pensée d’une ville maîtrisée, organisée, aménagée et contrôlée. Elle est également indissociable d’une représentation d’une ville sauvage, difficilement accessible, effrayante, que l’esthétique urbanistique contribuerait à pacifier. En ce sens, la nature urbaine est polysémique et indéfinie, ce qui lui permet de légitimer autant une domination de la ville sur la nature qu’une ville avec la nature, sans que les deux conceptions apparaissent opposées ou contradictoires. La succession de ces ordres de pensée dans l’histoire urbaine aboutit même à une cohabitation de formes urbaines relevant de ces deux conceptions dans la ville contemporaine. Loin de constituer une nouveauté radicale, la nature urbaine doit donc être vue comme une utopie en évolution permanente et, par définition, jamais stabilisée. Néanmoins, l’actualisation portée par le projet d’une ville durable tend à la rendre normative.

Une mise en critique de la ville contre nature

Les prémices d’une représentation imaginaire des liens entre la ville et la nature apparaissent dans le projet d’édification d’un ordre urbain sur la nature qui caractérise la ville des XVIIIe et XIXe siècles. Ce projet, qui ne se situe pas du seul côté de l’illusion ou de l’idéal, se concrétise dès les années 1840 1 par les réalisations d’un urbanisme de régularisation et d’assainissement 2, qui entend substituer une « ville flux 3 » à la ville stagnante passée.

Des réseaux souterrains d’écoulement des eaux propres et usées sont construits pour épurer la ville, de grandes artères pour favoriser la circulation des biens et des hommes, et répondre aux ambitions nouvelles du capitalisme. La ville doit devenir le lieu par excellence d’une mise à distance de la nature, même si elle intègre des espaces verts artificiels afin de l’oxygéner et l’embellir. Cette mise à distance commence à être critiquée à la fin du XIXe siècle par de rares urbanistes comme Cerdà 4, inventeur du terme « urbanisme », pour qui la densité urbaine n’est supportable que dans la mesure où elle admet en son sein des espaces de nature ; ou encore Howard 5, qui s’oppose aux méfaits d’une ville industrielle à la croissance incontrôlable et développe le concept de cités-jardins.

Cette vision utopique d’une ville intégrant la nature donnera lieu à de nombreuses constructions en Europe, et notamment en France, jusque dans les années 1930. Ce concept sera cependant abandonné sous les impératifs de la construction de logements de masse des années 1960 et 1970, nécessaire à la résorption de la crise d’après-guerre. C’est pourtant durant cette même période que resurgit une vision critique d’une ville dominatrice sur la nature. Dans un ouvrage fondateur, The City in History, publié en 1961 6, Lewis Mumford dénonce la ville tentaculaire et défend l’idée de la production d’une ville « naturelle ». Dans son prolongement, des écologues comme Wolman, Duvigneaud et Odum 7, se rapprochant des protecteurs de la nature, transposeront aux villes la théorie des écosystèmes. On assiste alors à une prise de conscience des effets — pathologiques — de la ville sur la nature. L’urbain est associé à un métabolisme, qui « absorbe la nature, la trans- forme puis la rejette en matières et polluants nuisibles pour la planète, la santé et la qualité de vie de ses habitants 8 ».

Émerge une pensée dominante dans laquelle un milieu est perçu d’autant plus naturel que la présence de l’homme y apparaît faible. Villes et campagnes (transformées en réserves naturelles) sont conçues dans un rapport d’exclusion réciproque, à travers une représentation négative de la ville. Ce regard catastrophique tend cependant à s’estomper ces dernières années. Depuis les années 1980, on assiste à un rapprochement inédit entre ville et nature, sous l’effet de nouvelles attentes sociales portées notamment par la pensée du développement durable.

L’horizon d’attente des villes durables

Initialement conçu sur la scène internationale à partir d’institutions comme les Nations unies et d’organisations non gouvernementales internationales, puis popularisé par le rapport Brundtland (1987) 9, le développement durable s’est diffusé rapidement et prend désormais une dimension internationale, dépassant les frontières et les continents. Pourtant, à l’origine, la notion ne concerne pas la ville de façon spécifique, mais la préservation des grands équilibres et des ressources naturelles de la planète.

L’organisation de grandes conférences internationales vise à réguler les émissions de CO2 à l’échelle mondiale afin d’atténuer les impacts du réchauffement climatique sur les écosystèmes et plus largement sur la bio- sphère. Ces conférences fixent des cadres contraignants à des pays signataires de plus en plus nombreux (Rio, 1992 ; Johannesburg, 2002 ; Rio+20, 2012 ; et les Conférences annuelles des parties à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, les COP). Elles sont relayées par des sommets européens (Alborg, 1994 ; Lisbonne, 1996) ou nationaux (Grenelle de l’environnement, 2007 et 2009 pour la France).

Mais, depuis 1992, ces sommets ont aussi reporté une partie de la responsabilité de la mise en œuvre du développement durable sur les collectivités territoriales qui doivent désormais mettre en place dans leurs politiques urbaines les recommandations environnementales fixées par les cadres d’action de l’Agenda 21. Face à une expansion urbaine croissante et mondialisée, la communauté internationale prend conscience de la nécessité de dépasser le niveau national pour ancrer la démarche de développement durable au niveau local.

Ainsi se met progressivement en place un horizon d’attente autour des villes durables. Il participe de l’émergence d’une idéologie urbaine reposant à nouveau sur une conception idéalisée et utopique des relations entre sociétés urbaines et environnements naturels. Au nom d’un imaginaire de la qualité environnementale, dans lequel on idéalise une ville lieu du bien-être humain ou de la préservation de la planète, la nature est aujourd’hui une composante incontournable d’une action urbaine sommée d’agir sur cette ville « contre nature ».

La nature dans la ville

Toute une réflexion est engagée afin de reproduire les métabolismes naturels dans la ville 10. C’est le cas d’un courant de l’hydrologie urbaine qui propose des formes de gestion des réseaux hydrauliques qui rendraient la ville transparente à l’eau 11. L’objectif est d’intervenir dans une gestion globale en tenant compte des usages de l’eau et de ses cycles, afin d’éviter les rejets en maintenant l’eau dans la ville. La préservation de lieux d’accueil possibles pour la faune et la flore entre dans cette démarche. Prenant acte de formes d’adaptation de certaines espèces animales sauvages aux espaces urbanisés, la création des parcs et des jardins publics se fixe dorénavant comme objectif de produire des espaces favorables à l’accueil et à la reproduction de faune et de flore 12.

L’introduction d’une biodiversité dans les projets urbains se généralise. Les architectes et les urbanistes se doivent aujourd’hui d’accorder une place croissante à des conceptions modernes et postmodernes valorisant la nature en ville. La production de coulées vertes et bleues se banalise. L’introduction d’espaces agricoles au sein même des villes (comme le retour aux jardins ouvriers ou familiaux du XIXe siècle ou de l’après-guerre) favorise de nouveaux modes de cohabitation entre les espaces urbanisés et la nature 13. C’est le rapport du citadin à la nature qui évolue en phase avec ces projets en faisant émerger des attentes sociétales nouvelles.

Ces attentes associent la nature à une ville sensible 14 dans laquelle les habitants pourraient s’évader afin de mieux supporter un cadre citadin jugé menaçant. La nature doit ainsi permettre de percevoir la ville non seule- ment dans un rapport à l’espace construit au sens large (édifices, matériaux, orientation, espaces verts, etc.), mais aussi à travers les ambiances urbaines transmises par les éléments naturels qui y circulent (lumière, bruit, chaleur, odeur…).

Sous certains aspects, les écoquartiers représentent une tentative de concrétisation de la ville nature idéelle. Tout à la fois vitrines et modèles de la ville durable, ils font apparaître l’émergence d’une qualité environnementale portée par ce nouveau paradigme urbain tout en mettant en évidence ses limites. Leur production s’inscrit dans les cadres de bonnes pratiques où l’on retrouve toutes les composantes symboliques de la nature en ville : recours aux énergies non fossiles, récupération des eaux pluviales, utilisation de matériaux recyclables ou produits in situ, recyclage des déchets… L’eau et le végétal sont au centre de leur conception en tant que garants de biodiversité. Mais la nature est introduite à travers l’utilisation de techniques, certes innovantes, mais reproductibles et standardisées, imposées par des normes nationales et internationales contraignantes. Il en résulte un cadre de vie de qualité et faiblement énergivore, mais une homogénéisation architecturale et urbaine qui labellise l’image et l’esthétique des quartiers durables, quel que soit leur contexte. L’exemple le plus frappant étant probablement la diffusion des façades végétalisées sur les immeubles comme « la forêt végétale » de Milan, « les tours vertes » de Nantes ou de Manhattan, voire « les maisons vertes » vietnamiennes.

Une nature urbaine idéalisée

Cette vision idyllique ignore la réalité d’une biodiversité urbaine non maîtrisée qui, pour le politique, est une nature sauvage, dangereuse et stigmatisée. On la trouve dans les franges routières, aux abords des autoroutes, des boulevards périphériques, des routes nationales ou des marges ferroviaires 15, qui constituent de véritables lieux de reproduction de la faune et de la flore, tout autant qu’un potentiel de production de trames vertes sou- vent ignoré. Elle constitue un lieu d’accueil privilégié des exclus de la ville, comme en témoigne l’installation de baraquements le long du boulevard périphérique parisien ou à l’entrée des autoroutes.

On la trouve également au sein des jardins privatifs plus ou moins bien entretenus 16, loin du regard policé d’une société urbaine revendiquant des espaces esthétiques aménagés 17. Les friches, les dents creuses en attente de construction sont aussi des espaces favorables au développement de cette nature sauvage. Enfin, la ville peut être également vulnérable face à des éléments naturels rendus bucoliques par leurs aménagements et pouvant se retourner contre elle, lorsque par exemple les cours d’eau sortent de leurs lits en provoquant des dégâts matériels et humains conséquents.

L’injonction au développement durable introduit la nécessité de développer des outils d’action pour la préservation de la biodiversité dans les aménagements urbains. Pour l’heure, ces actions restent encore très centrées sur la revendication généralisée et idéalisée d’avoir « ses » trames vertes et bleues sur le territoire local. Elles s’élargissent progressivement au retour d’une part d’agriculture dans la ville (jardins familiaux), d’espaces boisés, de parcs et plus largement d’espaces protégés en lien avec les perceptions sensibles des citadins. Cette (re)naturalisation artificielle s’inscrit dans l’émergence d’une nouvelle idéologie territoriale qui doit permettre de dépasser « l’ancien » modèle de domination de la ville sur la nature.

Il n’en demeure pas moins que cet idéal partagé et consensuel concerne en grande partie une nature urbaine idéalisée et utopique, en ce qu’elle est incapable de dépasser un paradoxe urbain ancestral, celui qui oppose la ville contrôlée, visible et publicisée (dans son aménagement et son ouverture à des publics identifiables) à la ville dangereuse que le politique voudrait rendre invisible (des espaces non maîtrisés dans leur naturalisation et leurs usages). En ce sens, les politiques de naturalisation contribuent à entretenir, voire amplifier, les inégalités éco-territoriales.

Une notion indéfinie

Au final, ce constat souligne l’indéfinition et la plasticité de la « nature urbaine » dont le sens varie sensiblement selon les acteurs impliqués dans sa construction et sa pratique. C’est d’abord et évidemment une construction écologique, qui passe par la préservation ou l’introduction d’une biodiversité urbaine, qui ne parvient pas à concilier l’opposition entre une approche domestiquée et esthétisante des espaces naturels et l’existence d’une nature non maîtrisée pourtant intrinsèque à la ville et ses franges. C’est en- suite une construction politique qui va de la constitution d’un ordre urbain visant à une mise à distance de la nature dans la ville par une domestication des éléments naturels, à une institutionnalisation contemporaine et techniciste s’inscrivant dans les canons du développement durable. C’est enfin une construction sociale largement fondée sur un imaginaire et une valorisation de la qualité environnementale dans laquelle on idéalise une ville naturalisée qui serait synonyme de bien-être.

Dans le contexte du paradigme idéologique de la ville durable, la nature urbaine participe à la constitution d’un nouvel ordre urbain qui recompose les formes de la ville contemporaine. Cette recomposition s’apparente à une domestication hygiéniste de la nature qui n’efface pas la partie incontrôlable et « invisible » de la ville. Cette opposition contribue à faire de la nature urbaine une notion multiforme, difficilement définissable de manière univoque. Une utopie paradoxale qui légitime un schéma de pensée unique d’autant plus radical qu’il est universel et consensuel.

 

A propos des auteurs

Jean-Pierre Lévy est Directeur de recherche au CNRS et membre du Laboratoire Techniques, territoires et sociétés (LATTS). Isabelle Hajek est Maître de conférence en sociologie à l’Université de Strasbourg et membre du laboratoire Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (SAGE).

 

1

Roncayolo Marcel, "La production de la ville", in Maurice Agulhon (sous la dir. de), La Ville de l'âge industriel. Le cycle haussmannien, Paris : Seuil, 1998, p. 81-169

2

Choay Françoise, "Pensée sur la ville, art de la ville", in Maurice Agulhon (sous la dir. de), ibidem, p. 170-286.

3

Lévy Albert (sous la dir. de), Ville, urbanisme et santé. Les trois révolutions, Paris : éd. Pascal, 2012.

4

Cerdà Ildefons, Théorie générale de l'urbanisation, Besançon : éd. de l'Imprimeur, 2005 (1867).

5

Howard Ebenezer, To-morrow: A Peaceful Path to Real Reform, Londres : S. Sonnenschein & Co, 1898, réédité en 1902 sous le titre Garden Cities of To-morrow.

6

Traduction française, La Cité à travers l'Histoire, Paris : Seuil, 1964 (rééd. Marseille : Agone, 2011).

7

Pour une synthèse, voir Hajek Isabelle, "Ecologie urbaine, ville durable et santé environnementale. Une analyse par les matières urbaines", in Isabelle Hajek, Philippe Hamman et Jean-Pierre Lévy (sous la dir. de), De la ville durable à la nature en ville, Lille : Presses universitaires du Septentrion (Environnement et société), 2015, p. 115-137

8

Lévy Jean-Pierre, "Ville et environnement : pour un changement de paradigme", in Olivier Coutard et Jean-Pierre Lévy (sous la dir. de), Ecologies urbaines, Paris : Anthropos (coll. Villes), 2010, p. 4.

9

Bruntland Gro Harlem, Our Common Future: World Commission on Environment and Development, New York : Oxford University Press, 1987.

10

Barles Sabine, "Ecologies urbaines, industrielle et territoriale", in Olivier Coutard et Jean-Pierre Lévy (sous la dir. de), op. cit., p. 61-83 ; Hajek Isabelle et Lévy Jean-Pierre, "Ecologie urbaine", in Aurélie Choné, Isabelle Hajek et Philippe Hamman (sous la dir. de), Guide des humanités environnementales, Lille : Presses universitaires du Septentrion (Environnement et société), 2016, p. 193-200.

11

Chocat Bernard (coord.), Encyclopédie de l'hydrologie urbaine et de l'assainissement, Paris : Lavoisier / Hermès, 1997.

12

Clergeau Philippe et Blanc Nathalie (sous la dir. de), Trames vertes urbaines. De la recherche scientifique au projet urbain, Paris : Le Moniteur, 2013

13

Clergeau Philippe (sous la dir. de), Ville et biodiversité. Les enseignements d'une recherche pluridisciplinaire, Rennes : Presses universitaires de Rennes (Espace et territoires), 2011.

15

Chelkoff Grégoire et Paris Magali, "Nature d'ambiances en bord de routes : collectifs de jardins, dépendances routières et trame verte urbaine", in Isabelle Hajek, Philippe Hamman et Jean-Pierre Lévy (sous la dir. de), op. cit., p. 291-307.

16

Consolès Jean-Noël, Goiffon Marie et Barthélémy Carole, "Entre améngement du paysage et ménagement de la nature à Marseille : la trame verte à l'épreuve du local", Développement durable et territoires, vol. 3, n°2, juillet 2012. URL : https://developpementdurable.revues.org/9268 . Consulté le 11 juillet 2006.

17

Blanc Nathalie, Vers une esthétique environnementale, Versailles : Quae (Indisciplines), 2009